vendredi 30 septembre 2011

Road Trip dans l'ouest américain 2011 - Etape #2 : Death Valley National Park

 Mercredi 10 / Jeudi 11 Août :


 Après une excellente nuit dans notre petit motel de Lee Vining, nous nous réveillons assez tôt, avec comme objectif du jour : arriver à Death Valley dans l'après-midi à environ 350 kilomètres de là. On charge la voiture avec nos valises, petit check du liquide de refroidissement (fortement conseillé lorsque l'on va dans la Vallée de la Mort à cause des températures extrêmes) que je complète avec de l'eau après avoir demandé conseil au garagiste du coin, et on se dirige vers le El Mono Motel, conseillé par le Lonely Planet pour y dormir (il n'y avait plus de places lorsque nous nous y sommes présentés la veille...), mais aussi pour y prendre son petit déjeuner. En effet, la gérante du Motel sert de délicieux petits déjeuners faits maison dans une petite pièce à l'ambiance très hippie, aux tables décorées de billets de banque du monde entier. Ses blueberry muffins sont juste à tomber par terre !

 Avec un bon muffin et un grand café dans le ventre, on prend la route en direction du sud sur la 375. Les paysages de chaque côté de la route sont somptueux avec leur succession de montagnes enneigées, ce n'est vraiment pas l'image que l'on se fait habituellement des USA. Nous passons à proximité de la ville de Mammoth Lakes réputée pour ses pistes de ski en hivers. Pour l'anecdote, c'est dans ce massif qu'à été retrouvé en 2008 l'épave de l'avion du richissime aventurier Steve Fosset disparu en 2007. Nous ne nous arrêtons cependant pas à Mammoth Lakes, nous voulons arriver pour midi dans la petite ville de Lone Pine.



 Nous remplissons notre objectif et arrivons à Lone Pine pour manger. Nous nous garons et allons tout d'abord acheter des bidons d'eau de 4 litres de peur de nous dessécher dans la Death Valley. Une fois la voiture remplie de bidons, nous allons manger au Mount Whitney Restaurant, sympathique petit restaurant de type Diner qui sert des Burgers très honnêtes, et où on peut déguster une bonne Samuel Adams, très bonne bière en provenance de Boston, ça change de la Bud ! Le restaurant tire son nom du Mount Witney, plus haut sommet des USA (hors Alaska) qui se dresse à l'ouest de la ville à 4421 mètres.



Film History Museum
 Du fait des paysages monumentaux qu'offre la ville, de très nombreux films (en majorité des westerns) on été tournés aux alentours, et un musée très sympa retrace l'histoire du cinéma de Lone Pine, le Lone Pine Film History Museum. L'entrée ne coute que quelques dollars et l'endroit vaut vraiment de détour ! De plus, chaque année a lieu le Lone Pine Film Festival qui rend hommage aux films tournés dans la ville. Cette année, la 22ème édition du festival aura lieu du 7 au 9 octobre, la semaine prochaine en somme ! Si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas !

 Nous reprenons la route après cette visite fort instructive, et les paysages changent en même temps que la température augmente. Au fur et à mesure que l'on approche de Death Valley, l'environnement devient désertique et la clim devient vraiment indispensable...c'est d'une beauté sans nom.







 Lorsque nous arrivons dans la vallée de la mort, il fait quasiment 50°C. Avant toute chose, nous allons nous acquitter de notre droit d'entrée à la Ranger Station, puis nous prenons possession de notre chambre à l'hôtel de Stovepipe Wells Village (l'un des deux hôtels de la vallée, l'autre étant situé à Furnace Creek). La chambre est simple mais elle est équipée de la clim, c'est le principal ! On pose nos affaires et on file directement à la piscine. Il doit être 15 heures, il fait encore trop chaud pour aller visiter la vallée.



 On profite donc un moment de la piscine, puis nous réalisons que nous avons oublié de réserver notre visite de la prison d'Alcatraz à San Francisco...heureusement, l'hôtel met à la disposition de ses clients un wifi gratuit ! Sauvés ! La réservation effectuée, nous partons vers le Devil's Golf Course, grand plateau couvert de sel et de boue séchée qui offre un panorama surréaliste. Pour y accéder il faut quitter la route goudronnée et emprunter une petite route en terre d'environ 2 kilomètres...pas super rassurant, surtout lorsque l'on est strictement tout seul aux alentours ! 







 On reste quelques instants à admirer les couleurs changeantes puis on reprend la voiture et on repart vers le nord en empruntant la Artist Drive, petite route qui quite la route principale pour serpenter entre les formations rocheuses multicolores avant de la rejoindre quelques kilomètres plus haut. Avec les couleurs du soir, c'est juste irréel tellement c'est beau.



 La nuit tombe rapidement, on arrive trop tard aux Sand Dunes (juste à côté de notre hôtel) à une trentaine de kilomètres de là, il fait déjà nuit. Qu'à cela ne tienne, on relèvera très tôt demain matin pour voir le lever du soleil sur les dunes !

 On se pose un petit peu dans la chambre, on se prend un petit apéro à base de Bud, de bâtonnets de viande séchée et de chips Doritos sauce cheddar histoire de plus avoir faim, et on se dirige vers le restaurant ! On est tout de suite accueillis par Mr le placeur très aimable puis pris en charge par des serveurs tout aussi sympathiques ! J'aurai même le droit à une bière gratuite commandée par erreur par notre serveur ! La viande est délicieuse, c'est un excellent repas !

 Petite idée farfelue du soir : nous reprenons la voiture et allons aux Sand Dunes histoire de faire des photos au clair de lune. Le résultat n'est pas incroyable, mais au moins j'ai essayé !


 Nous passons une nuit pas super agréable à cause de la clim très bruyante qui ne cesse de s'éteindre et de se rallumer avec fracas ce qui à pour conséquence de nous réveiller à chaque fois...et oui, une nuit dans la Death Valley ça se mérite ! Et petit détail amusant, à chaque fois que j'entre dans la salle de bain, je tombe nez à nez avec des espèces de scarabée noirs qui doivent remonter des canalisations, charmant ! Mais bon, on va se dire que ça ne pique pas, donc ce n'est pas grave !

 On se lève vers 5h, pas vraiment reposés mais pressés d'assister au lever du soleil aux Sand Dunes. Voir un lever de soleil, c'est un évènement suffisamment rare pour être inoubliable à chaque fois. C'est vrai, on a bien plus l'habitude de voir des couchers de soleil que des levés, alors qu'il y a un côté magique au lever du soleil, une lumière vraiment puissante, l'impression de vivre un vrai moment unique. Et ce sera le cas aux Sand Dunes. Bizarrement, nous ne sommes pas beaucoup à avoir fait l'effort de nous lever, c'est à se demander pourquoi les gens ont fait le déplacement dans la vallée si ce n'est pour se baigner dans la piscine...bref ce n'est pas plus mal, au moins on sera tranquilles et les photos seront belles. On gare la voiture sur le parking des dunes quelques dizaines de minutes avant l'apparition du soleil, ce qui nous laisse le temps de suffisamment nous enfoncer dans ce mini-désert pour avoir vraiment l'impression d'être au Sahara. On s'assoit sur le sommet d'une dune et on admire le spectacle, pas encore tout à fait réveillés. Et ce sera l'un des plus beau moment du voyage.







 Maintenant que le soleil est levé, la température, déjà conséquente, ne va cesser d'augmenter. Ce n'est donc pas le moment de perdre du temps. On retourne à la voiture et direction le sud par la 190 jusqu'au Zabriskie Point et son paysage érodé surréaliste. C'est ici qu'on été tournée bon nombre de plans du film de Michelangelo Antonioni du même nom.



 L'heure tourne et nous décidons de ne pas pousser jusqu'au Badwater Bassin (point le plus bas des USA avec ses -86 mètres en dessous du niveau de la mer) ce qui nous obligerait à faire un aller-retour, mais nous ne résistons pas à la tentation de nous rendre au Dante's View à 1669 mètres d'altitude qui offre un panorama vertigineux sur l'ensemble de Death Valley. La vue est vraiment à couper le souffle, à voir absolument. De plus grâce à l'altitude, il fait frais, et ça fait du bien !



 Nous rejoignons la 190 et quittons Death Valley par l'est en direction de Las Vegas dans le Nevada, en ayant conscience d'avoir vu des paysages certainement parmi les plus grandioses du monde. On the road again, le road trip ne fait que commencer.

jeudi 22 septembre 2011

People in Yosemite : A Timelapse Study, une vidéo de Steven M. Bumgardner

 En complément de mon précédent article sur le parc de Yosemite en Californie, je vous propose de découvrir une vidéo tournée par Steven M. Bumgardner, assez singulière et différente des Time Lapses que l'on à l'habitude de voir. La vidéo est très belle, mais pas seulement...je vous laisse découvrir :


 En plus de proposer des vues magnifiques du parc, cette vidéo à le mérite d'inclure la présence humaine dans ses plans, contrairement à la plupart des vidéos de ce genre qui ont plutôt tendance à l'exclure, pour ne garder que la pureté et la beauté de la nature. Au contraire, Steven M. Bumgardner choisit d'être au plus près de la réalité afin de nous montrer que nous ne sommes rien face à une nature majestueuse, mais que la présence humaine excessive finira par endommager les trésors qu'elle a à offrir.

 En effet, le parc de Yosemite, troisième plus grand parc de Californie, accueille chaque année 3,5 millions de visiteurs (ce qui en fait, avec le Grand Canyon, l'un des parcs les plus visités du pays) et cette affluence de touristes pose de véritables problèmes écologiques et environnementaux dans la vallée. La solution serait surement d'interdire l'accès à la vallée aux voitures (comme cela a été fait dans le parc de Zion en Utah), mais cela restreindrait fatalement l'accès au parc à un nombre plus réduit de visiteurs, et donc un manqua à gagner financier important pour le parc.

 People in Yosemite ne propose pas de solution miracle, mais a au moins l'intérêt de nous mettre face à nos responsabilités. Mais il faut toutefois souligner que les américains s'occupent excessivement bien de leurs parcs très bien aménagés et entretenus, et qu'il est certain qu'ils feront tout pour préserver Yosemite d'une quelconque dégradation.

dimanche 18 septembre 2011

Road Trip dans l'ouest américain 2011 - Etape #1 : Yosemite National Park

 Lundi 8 / Mardi 9 août : 

 Après un très long vol (Paris/Dallas puis Dallas/San Francisco avec passage obligé par la douane à Dallas), nous voilà enfin arrivés sur le territoire américain, en Californie, à San Francisco. Here we are motherfucker ! Je dois bien vous avouer que j'ai eu une petite frayeur avant que l'avion ne se pose : en effet, je me suis rendu compte, quelques minutes avant l'atterrissage que San Francisco compte 2 aéroports internationaux...et d'un coup (ne me demandez pas pourquoi, la fatigue surement...), j'ai cru que notre avion n'allait pas se poser dans celui où l'on avait réservé la voiture...alors qu'en fait, si...

 Bref, comme dirait l'autre, nous récupérons nos valises et prenons le tram aérien pour rejoindre les loueurs de voiture où nous attend notre Chevrolet Aveo ou similaire. Encore une fois je fais n'importe quoi, je fais la queue au guichet du loueur Dollar, persuadé que c'est chez eux que l'on a loué notre voiture, alors que pas du tout, c'est chez Alamo...bref again, on refait la queue chez Alamo, on dit non merci au surclassement, au GPS et autres assurances et direction le parking. Il doit être pas loin de 21h (Pacific Time, ça c'est plus la classe que Greewich Time non ?) et donc il ne reste plus que 2 voitures au choix. Une petite dame s'excuse platement en nous indiquant que l'on peut prendre "the yellow one" qu'apparemment personne n'a voulu. On tourne la tête et là, surprise, the yellow one est une magnifique Fiat 500 toute neuve (à peine 4000 miles au compteur), et jaune donc. On fonce directement vers cette merveille, on met une valise dans le coffre (oui par contre, on ne peut faire rentrer qu'une seule valise dans le coffre hein...), la seconde à l'arrière, et c'est parti on the road !


 Je laisse Pauline prendre le volant, on ne va pas se mentir, elle est plus expérimentée que moi en ce qui concerne la conduite à l'étranger (elle a quand même traversé l'Australie en van il ne faut pas l'oublier, moi je n'ai fait que regarder le paysage !). On est aux USA, la boîte de vitesse est donc fatalement automatique. Je replonge dans mes souvenirs d'il y a deux ans et me rappelle qu'il faut appuyer sur le frein pour changer de position et qu'il faut se mettre sur D (pour Drive, comme P est pour Park, malin). Victoire, la voiture démarre, on sort du parking mais là problème, la voiture ne passe pas les vitesses et reste bloquée en première, ce qui est fort embêtant lorsque l'on doit aller sur l'autoroute. Je sors de la voiture, vais demander au conducteur de derrière nous sur quelle position il faut se mettre, et ce dernier me confirme que c'est sur D. On repart, et je remarque deux petits signes au dessus et en dessous du D : un + et un -. Nous comprenons alors qu'il faut peut être passer les vitesse manuellement. Effectivement. Et je peux vous dire que c'est fort troublant de passer les vitesse sans embrayer. Notre Fiat 500 ne serait donc qu'une voiture semi-automatique ? Bon, on se fait une raison, un peu déçus, et on prend comme on peut la direction de l'est pour traverser la baie et se mettre sur la bonne direction pour le lendemain matin.

 Nous traversons donc la baie sur un pont immense de plusieurs kilomètres, et autant vous dire que c'est assez irréel ! On arrive donc à Oakland où nous décidons de trouver un petit motel. Il ne nous faudra pas bien longtemps avant de s'arrêter au Casablanca Motel, à Hayward, à la sortie de Oakland. C'est un petit Motel classique, propre avec de grandes chambres, parfait pour notre première nuit. Il doit être 22h, tout est fermé sauf...le McDonald ! Ce sera donc une soirée 100% American Way of Life avec un délicieux Angus Burger qui fait du bien ! A part les sodas à volonté, on se croirait dans n'importe quel McDo français, même si les menus diffèrent un peu, on a nos repères !

 C'est donc repus par ce repas typique (et oui !) que nous retournons au Maroc (non mais c'est une blague c'est à cause du nom de l'hôtel en fait que je dis ça hein moi je ne veux pas de problème avec l'administration américaine) pour une bonne nuit réparatrice, on en avait bien besoin !



 Le lendemain matin, on se lève vers 9h histoire de ne pas perdre trop de temps, notre objectif est de traverser le massif de la Sierra Nevada en passant par le Yosemite National Park et en ayant le temps de s'arrêter aux nombreux points de vue sur la route. On avale donc un café à la réception de l'hôtel en mangeant un gâteau aux blueberrys offert par la maison, et on prend la route pour notre première véritable journée aux USA ! Let's hit the road baby !

 On galère un petit peu à retrouver la route principale et on met le cap vers l'est en direction de Yosemite à environ 260 kilomètres de là. On roule une petite heure sur l'autoroute puis on passe rapidement à des routes plus petites et donc plus agréables. On s'approche progressivement de la Sierra Nevada, la route devient sinueuse et l'air se rafraichit (on passe sous la barre des 30°, ça fait du bien !). Premier arrêt dans une station essence, on fait le plein (en gros l'essence est 2 fois moins chère qu'en france, 70 centimes le litre environ), on achète un 6-pack de bud en prenant bien soin de montrer notre passeport pour prouver notre âge, et on repart vers l'entrée de Yosemite. Les paysages sont d'entrée grandioses, on savoure vraiment chaque kilomètre en en prenant plein les yeux. Et ça fait vraiment du bien !



 Nous arrivons vite à l'entrée ouest du parc, plan disponible sur le site officiel du parc .


 Nous arrivons donc par la route 120 et nous dirigeons vers la Yosemite Valley (cliquez ici pour voir la carte détaillée de la vallée). Avec un premier arrêt au Tunnel View qui offre le point de vue le plus connu et le plus impressionnant du parc.




 Il doit être 14 ou 15h, on a toujours pas mangé et on a pas encore fait de réserve d'eau...mais qu'à cela ne tienne, on se lance sur le Four Mile Trail, un sentier de rando dont le départ se situe sur le côté gauche de la route lorsque l'on vient de la vallée. Malheureusement, la soif aura assez vite raison de moi et nous décidons de faire demi-tour après à peine une demi-heure de montée.




 Qu'à cela ne tienne, on roule jusqu'au Yosemite Village dans une lumière surréaliste. En effet, des incendies sur les sommets remplissent la vallée de fumée qui nous plonge dans une lumière jaune orangée, c'est juste magnifique ! On se gare sur l'un des parkings du village. Une chose est sure, on est pas les seuls ! Beaucoup d'américains viennent camper dans le parc durant l'été et en plus, il y a beaucoup de touristes étrangers. En gros on est plein ! On trouve refuge dans un resto servant des pizzas juste délicieuses, ça fait vraiment du bien ! Le tout accompagné d'une bière bien fraiche, le bonheur quoi !




 Après cette pizza parfaite, on fait un petit tour dans le village qui se situe juste aux pieds d'une cascade magnifique, puis on retourne chercher notre petite Fiat 500 jaune, qui est du coup très facile à repérer ! On  quitte Yosemite Village et on récupère la 120 en partant vers l'est en direction de Lee Vining. Nous nous arrêtons à quasiment tous les points de vue qu'offre la route. Les paysages de montagne, parfois enneigées avec les rivières et les lacs nous font presque oublier que nous sommes aux Etats-Unis ! Et au fait, en repartant d'un des points de vue, on a découvert qu'il suffisait de pousser le levier de vitesse un cran sur la droite pour que la voiture passe les vitesses toute seule...on va dire qu'on était vraiment fatigués la veille pour ne pas s'en rendre compte...




 Nous atteignons la sortie est du parc qui constitue également la seule issue pour sortir du massif de la Sierra Nevada, le Tioga Pass. La route monte à plus de 3000 mètres et on passe à côté d'étendues de neige sur le bord de la route ! En effet, cet accès peut être fermé jusque début juillet à cause de la neige ! Heureusement pour nous, la route est évidemment dégagée et on redescend progressivement en quittant la Sierra Nevada.
 On arrive enfin dans la petite ville de Lee Vining (250 habitants) où nous trouvons par chance un motel assez rapidement : le Lee Vining Motel ! Il ne reste que 2 chambres, on en prend une, la dernière sera réservée immédiatement après ! En gros pour avoir une chance de pouvoir dormir à Lee Vining, soit on réserve, soit on arrive pas trop tard, 18h maxi, car Lee Vining est sur le passage de tous les touristes venant de Yosemite et allant à Death Valley (le contraire est vrai aussi évidemment). Notre chambre est basique mais ça fera l'affaire.

Lee Vining Motel
 On pose nos affaires et on file au bord du lac Mono pour voir le coucher du soleil. Le lac Mono est l'un des plus vaste lac salé des USA avec ses 25 kilomètres de berges. Tout comme la ville de Lee Vining, le lac est situé à quasiment 2000 mètres d'altitude. Malheureusement, l'avenir du lac est menacé car toutes les sources l'alimentant on été détournées pour alimenter les villes aux alentours, jusqu'à Los Angeles. Pour en savoir plus, un site internet lui est entièrement consacré : www.monolake.org (site en anglais). Le lac est "célèbre" pour ses concrétions calcaires que l'on peut observer sur ses berges, et qui constituent un paysage très lunaire, magnifique au coucher du soleil. On gare notre voiture sur le parking prévu à cet effet, et il n'y a qu'une autre voiture de garée...effectivement, nous ne serons que 5 sur la plate-forme d'observation qui offre une magnifique vue sur le lac. Petite note négative, l'endroit est infesté de moustiques ! On prend donc quelques photos, et on retourne au pas de course à la voiture !






 Pour le repas du soir, sur les conseils du Lonely Planet, nous allons diner au Whoa Nellie Deli, restaurant situé au niveau de la station service Mobil au 22 Vista Point Road, au croisement de la route 120 venant de Yosemite et de la Highway 395, route traversant Lee Vining. Il faut donc sortir de la ville par le sud pour trouver le restaurant. Et quelle bonne surprise ! Le resto est tenu par un chef d'origine latino qui propose toutes sortes de plats aux influences diverses, tous plus délicieux les uns que les autres. Pauline se laissera tenter par des sortes de tacos au homard, et pour ma part, je gouterai une assiète de Jambalaya, surprenant plat cajun typique du sud est des USA. En plus s'il ne fait pas trop frais (on est tout de même à 2000 mètres d'altitude) on peut manger sur la terrasse, la vue sur le lac Mono est magnifique.




 On termine la soirée dans un resto/pub du centre ville rempli de français en provenance de Yosemite ou de Death Valley pour y boire une bonne bière avant d'aller se coucher, la tête déjà remplie d'images incroyables...et ce n'est que le début !!

Si vous voulez vous plonger dans l'ambiance sonore de notre Fiat 500, je vous propose de cliquer sur le lien ci-dessous :