dimanche 25 décembre 2011

Sacred Lands - Une vidéo de Mindrelic

 En ce soir de Noël, une jolie vidéo pour vous faire voyager (et vous faire digérer) à travers les sites sacrés de l'ouest américain.


 Nous sommes désormais installés à Saint-Paul, toutes nos affaires sont arrivées, pas de casse, nous voilà rassurés ! Et ça fait quand même plaisir de retrouver nos meubles, on se sent vraiment chez nous maintenant ! Et on a internet depuis hier, je vais pouvoir reprendre une activité plus régulière sur le blog, pour tout plein de photos d'ici et d'ailleurs, ainsi que reprendre mon récit de notre voyage dans l'ouest des USA de cet été. En attendant, je vous souhaite à nouveau à tous un très, très joyeux Noël où que vous soyez dans le monde !

jeudi 15 décembre 2011

Travel Movie #6 - Bagdad Cafe


 Après avoir été abandonnée par son mari dans le désert de Mojave (dans le sud de la Californie), Jasmine, une allemande, n'a pas d'autre choix que de prendre la route à pieds, et se retrouve au Bagdad Café, petit motel / café miteux tenu par Brenda, une noire autoritaire, acariâtre et tapageuse qui vient elle de mettre son mari fainéant à la porte. Tout d'abord rejetée par Brenda, Jasmine va réussir à faire naître une amitié entre elles, grâce à sa simplicité et sa joie de vivre qu'elle finira par transmettre à toute la petite communauté.

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 Pour être tout à fait honnête avec vous, j'ai décidé de regardé ce film plus parce qu'il se passe dans l'ouest américain que pour son synopsis. Mais en fait, l'action ne se déroule pas vraiment dans l'ouest, elle se déroule à Bagdad, minuscule ville artificielle composée uniquement du café et du motel. "Où est le centre ville de Bagdad ?" demandera Jasmine, "Bagdad c'est ici" lui répondra Brenda. Dailleurs, Bagdad existe vraiment en Californie du sud, mais c'est une ville fantôme. On a donc bien ici à faire à une sorte de monde parallèle, une micro-société totalement repliée sur elle même où vivent tous les parias de la société, ou du moins leurs clichés : une famille noire-américaine, une prostituée, quelques routards, un ancien peintre hollywoodien et un flic indien. Et comble de la misère, la machine à café est cassée, donc pas possible de servir du café au café...et pour couronner le tout, pas de licence pour l'alcool, donc pas d'alcool. Même les lieux sont dépourvus de leur essence même, et ne servent à rien.

 Jasmine ne va donc pas être acceptée durant une bonne première moitié du film, considérée comme une étrangère, forcément nocive à ce petit monde. Mais ce dont Brenda ne se rend pas compte, c'est que la vie ne pourrait être pire que ce qu'elle est : aucun client dans le motel à part la "famille", on ne se parle que pour se crier dessus et il n'y a plus de café. Et c'est justement le termos de café de Jasmine, retrouvé sur la route par le mari de Brenda qui va symboliser l'intégration de l'allemande dans la communauté. Finalement c'est grâce à elle qu'il y a à nouveau du café, première étape de la reconstruction de Bagdad. Jasmine commence à se sentir bien, elle se sent libre pour la première fois, loin de l'autorité de son mari et totalement libérée de l'emprise des objets. En effet, elle a malencontreusement pris la valise de son mari au lieu de la sienne et se retrouve donc sans aucun objet personnel. Elle va donc pouvoir se concentrer sur l'humain. L'allemande endimanchée et sur-maquillée du début du film va progressivement retrouver visage humain. Elle qui n'a plus de contraintes va pouvoir donner de son temps à chaque membre de la communauté qui va petit à petit retrouver le goût du contact humain et de l'échange, et se rendre compte qu'il ne faut finalement pas grand chose pour que tout le monde retrouve le sourire, tout simplement s'intéresser aux autres. Le petit monde va recommencer à tourner, symbolisé par la scène durant laquelle Jasmine s'essaye au boomerang avec un backpacker de passage, le boomerang tournant parfaitement autour de la citerne d'eau et revenant à son point de départ, provoquant la joie de tous. Et lorsque Jasmine sera contraine de partir pour des raisons de visa, on verra le boomerang heurter le réservoir, symbole que le petit monde ne peut pas tourner sans Jasmine.

 En plus de la dimension humaine, Jasmine, grâce à une boîte de magie se trouvant (par magie ?) dans la valise de son mari, va réussir à refaire fonctionner le café grâce à un numéro de magie auquel elle fera participer toute la famille et qui fera rayonner la joie de vivre sur toute la communauté qui semble s'agrandir jour après jour. Mais à cause de son visa, Jasmine doit partir, mais revient aussitôt habillée d'une robe blanche, symbole d'un nouveau départ pour elle et pour Bagdad tout entier.

 Durant la dernière séquence du film, Jasmine est même demandée en mariage par Rudi Cox (interprété par Jack Palance) et sa réponse sera lourde de symbolisme : "Il faut que j'en parle à Brenda". Jasmine fait maintenant partie de la communauté.

 Le message du film est simple et humaniste, et c'est certainement ce qui à fait son immense succès lors de sa sortie en 1987, il gagnera même le César du meilleur film étranger lors de la cérémonie de 1989. Il faut préciser que le film est allemand contrairement à ce que l'on pourrait immaginer, réalisé par Percy Aldon qui ne rencontrera pas d'autre succès international ensuite.

 C'est vrai que l’esthétique du film à quelque peu mal vieillit à cause de l'utilisation quasi-ostentatoire de filtres plus jaunes les uns que les autres (Amélie Poulain c'est rien à côté !) et l'utilisation systématique de plans penchés pour signifier le malaise, mais c'était la mode au début des années 90, on lui pardonnera donc cet esthétisme douteux. On retiendra aussi évidemment la BO et en particulier Calling you interprété par Jevetta Steel (nominée aux oscars 1989 dans la catégorie meilleure chanson originale) qui habite véritablement le film de manière récurente et qui reste un bon moment dans la tête.

 Si vous allez faire un tour sur la Route 66, vous pouvez aller boire un café au Bagdad Café, il se trouve à Newberry Springs au sud de la Californie, à quelques kilomètres à l'est de Barstow. Il ne reste que le café, le motel est lui désaffecté et les poteaux métalliques qui supportaient anciennement le auvent ont disparu...leur site internet : http://www.bagdadcafe.us/

 Pour conclure, la bande annonce du film avec Calling you en fond, j'espère que ça vous donnera envie. Bon film !

mardi 13 décembre 2011

Synthesis & Cetacea - Des vidéos de Reunion Underwater

 Le récif corallien de la Réunion n'est vieux que de 8000 ans. Il s'étend, de manière discontinue, sur 25 kilomètres entre l'ouest et le sud de l'île. Ce récif est très menacé par la pollution, les bateaux à moteurs et autres plongeurs et fait l'objet aujourd'hui d'une surveillance accrue. 3500 espèces vivent dans le lagon et sont protégées depuis 2007 par la création de la Réserve Marine de la Réunion qui réglemente les activités de la zone allant du Cap la Houssaye (Saint-Paul) à la Roche aux Oiseaux (l’Étang Salé), soit 40 kilomètres de côte (cliquer ici pour voir la carte).

 Je vous propose aujourd'hui deux vidéos réalisées par le collectif Reunion Underwater (leur page facebook ici) composé de passionnés de photographie sous-marine qui se lancent dans la vidéo, et c'est tout simplement sublime. Le premier film vous présente les différentes espèces du lagon. Quant à la seconde, elle se concentre sur les dauphins et les baleines...ça fait rêver non ?



Fest Noz au Carré Cathédrale

 Samedi soir au Carré Cathédrale avait lieu le dernier Fest Noz de l'année organisé par l'Amicale Bretagne Réunion. Dernier de l'année mais premier pour nous, il aura fallu attendre d'être à la Réunion pour aller à une fête bretonne. Concert de musique traditionnelle, crêpes, galettes et cidre, tout y était pour nous faire presque oublier l'ambiance tropicale. Enfin non, en short le soir dans la rue un 10 décembre, c'est sur qu'on est pas en Bretagne. On y a mangé une bonne crêpe au beurre salé et bu du cidre, et je vous ai même ramené quelques photos de cette soirée pour le moins inattendue.









La place de la cathédrale, toujours aussi irréelle et photogénique...
 Et en bonus pour vous prouver la véracité de mes propos, une vidéo (de qualité éco plus) pour vous donner un aperçu de l'ambiance ! En piste troubadours ! 

lundi 12 décembre 2011

Rando #4 - Cascade du Chaudron

  Situé à une dizaine de minutes de Saint-Denis, le départ de cette ballade se situe au niveau de La Bretagne, quartier résidentiel du nord-est de la ville. Un fois arrivés à La Bretagne, prendre le chemin de Bois Rouge à droite à un rond point, puis à nouveau à droite chemin des Fougères un petit kilomètre plus haut. Il faut se garer sur le bord de la route 300 mètres après, le départ du sentier est indiqué par le mot "Cascade" écrit sur un mur sur votre droite.

La ravine du Chaudron
 Il faut passer un portail, bien lire le panneau nous indiquant que le sentier menant à la cascade est totalement interdit car très dangereux, ne pas en tenir compte et aller tout droit. Le sentier passe entre des habitations, puis il faut faire quelques acrobaties afin de contourner une porte fermée sensée condamner l'endroit, mais il ne faut pas avoir peur, le sentier ne comporte finalement pas de grands risques même s'il n'est plus entretenu depuis 1998, date de son interdiction. Il faut donc longer sur 3 kilomètres une canalisation d'eau qui je pense doit alimenter le quartier de La Bretagne en eau douce. Il y a quelques passages où il faut être prudent, comme lors de la traversée d'un tunnel de 50 mètres creusé dans la roche dans lequel on ne voit rien du tout. Pensez à la lampe torche, où au flash d'appareil photo ! A un moment, il y a le choix entre aller tout droit ou prendre un sentier qui bifurque sur la droite en descendant. Il faut descendre, ce qui permet de contourner une passerelle suspendue qui n'est plus du tout praticable.
 Au bout environ d'une heure de marche, nous arrivons au bout de la ravine et on aperçoit en contrebas un bassin inaccessible d'un bleu turquoise magnifique. Il faut marcher jusqu'à un petit barrage, le traverser en faisant bien attention de ne pas glisser, et nous arrivons au niveau de la cascade, c'est vraiment grandiose. L'eau tombe de 200 mètres de haut au milieu des falaises, et l'eau est translucide...impossible de résister à l'envie de se baigner mais je vous préviens, l'eau est véritablement glacée !! Mais bon, ce serait dommage de ne pas se rafraîchir avant de faire le chemin dans le sens inverse !  

Ancienne passerelle

Le tunnel











vendredi 9 décembre 2011

Eat, Learn, Move - Trois vidéos de Rick Mereki

 Ça fait un moment que je vous ai pas proposé de belles vidéos. Je me rattrape donc aujourd'hui avec trois magnifiques vidéos Eat, Learn et Move (Mange, Apprends, Bouge) toutes les trois assez courtes mais qui disent l'essentiel. J'ai trouvé ces vidéos vraiment très touchantes et j'espère qu'elles réussiront à vous toucher aussi ! 






 J'avoue avoir un petit faible pour la troisième, parce que ce qui me plait le plus dans le voyage, c'est le déplacement, c'est être sur la route, c'est là que je me sens le plus libre car on peut choisir à tout moment de changer de route, de changer de destination. Et c'est souvent au hasard d'une route que l'on découvre des endroits qui ne sont indiqués dans aucun guide et qui pourtant nous marquent plus que les autres.

 Et vous, c'est quelle vidéo qui vous parle le plus ?

jeudi 8 décembre 2011

Travel Book #1 - Nos Voisins du Dessous, Bill Bryson


 Après Travel Movie et Travel Music, toujours dans la série "Travel" (ben oui on va essayer de rester dans le thème quand même...), je vous propose la rubrique Travel Book ! Et si vous ne comprenez pas l'anglais, demandez de l'aide à un certain Florian D., c'est l'expert français en la matière.

 Bon, je ne vous cache pas que je ne suis pas un lecteur assidu, que j'ai beaucoup de mal à lire pendant plus de 10 minutes et que j'ai plus de facilité à regarder un film qu'à lire un livre. Et oui, sinon j'aurais fait des études de lettres. Mais malgré tout, histoire de ne pas être cohérent, j'aime bien lire. Et ben j'ai qu'à lire alors si j'aime ça...certes, mais j'aime peut-être plus l'idée de lire que le fait de lire. Voilà, c'est très intéressant. Donc vu que j'aime bien l'idée de lire, et bien j'achète des livres parfois. Des fois je les finis, des fois je les entame seulement pour y revenir 6 mois plus tard et ne plus rien comprendre à l'histoire, en particulier si c'est un Stephen King (parce que même quand on est en train de lire un Stephen King, et ben des fois on décroche et on ne sait plus du tout de qui on parle...mais ce qui est bien dans son nouveau roman Dôme que j'ai entamé, c'est que au début il y a la liste des personnages et un plan de la ville où se déroule l'action, je crois que c'est la page que j'ai le plus lu !) et des fois je les achète et je ne les lis pas.

 Pour vous dire, j'ai dernièrement fini le tome 1 de Le Fléau de Stephen King. Au lieu d'acheter le tome 2, j'ai acheté le tome 1 de Dôme. J'en ai lu 1/3, et là j'ai acheté American Rigolos de Bill Bryson dont j'ai déjà lu 1/4. Comment vais-je m'en sortir ? Pour être honnête avec moi-même, je dois me dire que je ne lirai jamais le tome 2 de Le Fléau et que je croise les doigts pour finir le tome 1 de Dôme (je n'évoque même pas le cas du tome 2). Par contre je sais que je vais finir American Rigolos. Voilà il n'y a pas vraiment de logique. Mais si je peux me donner un conseil : ne jamais acheter de livre en plusieurs tomes.
 C'est la triste histoire de mes livres, ils ne savent jamais si ils vont être lus ou pas. Mais bon au pire, c'est un bel objet à mettre dans une bibliothèque pour montrer à quel point on est cultivé.
 Mais bon comme dirait l'autre : Bref. J'ai lu un livre.
 Et oui, même que je l'ai lu rapidement (genre même pas un mois) et que j'ai adoré ! En fait c'est parce que ce n'est pas un roman mais un récit de voyage, et ça du coup moi ça a tendance à me captiver. Et en plus là ça se passe en Australie. Bill Bryson est un auteur américain vivant en Angleterre qui a écrit plusieurs récits de voyages, avec toujours beaucoup d'humour et d'esprit. Dans ce livre, il nous emmène dans un voyage à travers l'Australie, la côte, les villes et le bush en agrémentant son récit de nombreuses anecdotes à propos de l'Australie d'hier et d'aujourd'hui, de la faune et la flore et des australiens eux-même. Et c'est vraiment très drôle et passionnant. Parce que finalement, on entend très rarement parler de l'histoire de l'Australie, on a finalement aucune idée de ce qui s'y passe. Tout le monde connait plus ou moins de loin l'histoire des Indiens d'Amérique, mais qui pourrait raconter l'histoire des Aborigènes d'Australie ?
 Voilà, si vous aimez le voyage et que vous voulez en apprendre un petit peu plus sur l'Australie avant d'aller explorer ce pays-continent par vous même, je vous conseille très fortement de lire ce livre. Et pour vous donner une idée du ton du récit, voici un mini-extrait qui résume parfaitement l'ensemble :

« Dans l’avion qui m’emportait vers l’Australie, je me suis aperçu, un peu honteux, qu’une fois de plus j’avais oublié le nom de leur Premier ministre. Cela m’arrive sans arrêt avec le Premier ministre australien : j’enregistre son nom et puis, presque aussitôt, je l’efface de ma mémoire, ce qui me donne un terrible complexe de culpabilité. Parce que j’estime qu’il devrait y avoir au moins une personne qui le connaisse hors de l’Australie… » 

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mercredi 7 décembre 2011

Coucher de soleil à l'Ermitage

 Où que l'on soit dans le monde, les couchers de soleil sont des moments particuliers. On a à peu près tous le même comportement devant un coucher de soleil : on le contemple en ne faisant rien d'autre que de profiter du moment. En général, ce moment ne dure que quelques dizaines de minutes tout au plus, mais c'est à chaque fois le moment de la journée qui nous reste en mémoire le plus longtemps. En ce qui me concerne, je trouve les levers de soleil encore plus intenses car la lumière à ce moment est encore plus particulière, mais on a finalement bien moins l'occasion de voir des levers que des couchers de soleil ! Et partout dans le monde, pour peu que le ciel soit un petit peu dégagé, un coucher de soleil, c'est beau. Le plus impressionnant qu'il m'ait été donné de voir était en Australie (cliquez ici pour voir les photos), mais j'avoue que de voir ici le soleil se coucher sur la mer, ça a quand même un charme fou...

 Dimanche dernier après notre après-midi aux 3 bassins, nous avons fait un petit crochet par la plage de l'Ermitage avant de rentrer histoire premièrement de se baigner dans de l'eau chaude, et deuxièmement d'admirer le coucher de soleil pour finir la semaine en beauté. Et comme je suis sympa et que je pense aux autres, j'ai pris quelques photos pour vous faire partager ce moment...


















lundi 5 décembre 2011

Rando #3 - Bassin Malheur, Bassin des Aigrettes et Bassin Cormorans

 Et oui, trois bassins, rien que ça pour notre troisième rando. Bon, il faut dire qu'ils sont tous les trois situés dans la même ravine (Ravine Saint-Gilles) et donc pas franchement très espacés les uns des autres. Pour y accéder, il suffit de se garer sur le bord de la D10 (appelée aussi "route du théâtre") au niveau d'un restaurant et de quelques habitations. Il faut ensuite remonter la route sur quelques mètres et prendre le sentier qui part à droite, puis passer par le trou dans le grillage. En effet, le site est officiellement fermé au public mais des milliers de personnes le fréquentent chaque année.


 Nous commençons par le premier bassin, celui situé le plus en hauteur, le bassin Malheur. Pour y accéder, il faut longer un petit canal sur environ 1km, en passant sous 2 tunnels dans l'obscurité totale, l'occasion de se faire des petites frayeurs en se remémorant les scènes de The Descent mixées avec celles de Paranormal Activity...bref, en une dizaine de minutes nous voilà arrivés au bassin, le site est splendide mais l'eau qui prend sa source au Maïdo 2000 mètres plus haut est vraiment glacée...c'est pour le moins vivifiant !






 Ensuite, il faut faire marche arrière et longer le canal dans l'autre sens avant de descendre par un sentier assez abrupt jusqu'au bassin des Aigrettes. D'ailleurs si vous vous rendez à ce bassin, pensez à vous chausser de manière adaptée, et non de simplement porter des tongues, cela vous évitera de vous arracher l'ongle de votre petit orteil gauche...mais bon, on oublie vite la douleur à la vue de l'impressionnante cascade qui tombe dans le bassin.




 Et pour terminer au cas où on aurait encore envie de se baigner, on longe cette fois le canal qui part de ce bassin sur quelques centaines de mètres et on descend sur notre gauche à la vue d'une vieille batisse encore habitée. On peut même y acheter à boire ! Il faut encore descendre par un sentier très escarpé par non entretenu pour enfin arriver au bassin Cormorans, le plus sauvage des trois, et donc le mois fréquenté.



 Il faut ensuite remonter jusqu'à la route, ce qui se fait en une vingtaine de minutes. Et puis si le coeur vous en dit, la plage n'est qu'à 10 minutes, alors pourquoi se priver...?


vendredi 2 décembre 2011

Travel Music #1 - Victor Sierra

 Nouvelle rubrique sur La Couleur de la Terre : Travel Music. Et oui, tout comme les films, la musique peut elle aussi nous faire voyager, soit par ses sonorités d'ailleurs ou d'un autre temps, soit par les souvenirs qu'elle nous remémore. Pour moi, Victor Sierra c'est tout ça à la fois, et j'ai vraiment très envie de vous faire partager leur musique. Je vous promets, vous ne regretterez pas le voyage...

 Victor Sierra est un groupe composé de trois personnes, Bob Eisenstein (guitare, mandole, saz, basse, voix, écriture et composition), Anouk Adrien au chant et Big Machine...aux machines ! Pour ce qui est de la description de leur univers qui brasse Steampunk, rock, rétro-futurisme et electro (rien que ça !), je préfère leur laisser le soin de le faire : 

 "Victor Sierra vous fait traverser son univers multicolore et vaporeux, par des voies qui ne furent pas empruntées au coeur d'un futur qui aurait pu être..."

 Vous voilà maintenant fixés, Victor Sierra va vous faire voyager dans le temps et l'espace, en laissant une grande place à votre imagination. Pour moi, Victor Sierra c'est avant tout une musique visuelle, où chaque titre possède une couleur et une histoire...

 Et c'est particulièrement vrai pour leur 3ème album, Electric Rain, sorti il y a tout juste quelques jours, auquel j'ai eu l’immense chance de contribuer sur le titre Scratch my door (guitare acoustique). Vous pouvez écouter et acheter l'album en cliquant sur l'image ci-dessous :


 L'album démarre avec El Topo, magnifiquement arrangé pour l'occasion. Puis vient The Road Not Taken et Blood In The Skies, deux titres tout nouveaux lancés au rythme d'une locomotive à vapeur à travers les temps. Ensuite, place à Putsh qui ouvre la voie à des influences plus orientales grâce à la mandole de Bob, instument assez peu utilisé dans la musique moderne, et à la voix envoutante d'Anouk qui nous entraîne dans un dédale de petites rues sombres...puis le rythme s'accélère à nouveau et on remonte dans la locomotive grâce à Make My Day qui nous emmène tout droit vers ce qui est peut-être le titre le plus audacieux de l'album : White Rabbit, titre incontournable de Jefferson Airplane complètement réarangé et réinterprété...une réussite totale ! Le tournant psychédélique amorcé, autant en profiter et se laisser envoûter par les esprits de Scratch My Door qui vous emmèneront si loin que vous aurez du mal à revenir à la réalité...heurusement Laberinto et son tempo soutenu vous rappellera à l'ordre et arrivera même à vous émouvoir avec ses violons...Mastermind est une pièce à part dans l'album, surement le titre le plus puissant avec ses accords plaqués et son sythé très 70's sur une refrain ! Puis Yiddishe Klub nous fait voyager à travers le temps et les cultures. En effet, le texte est entièrement écrit en Yiddish ! Mais rassurez-vous, on est ici très loin de Rabbi Jacob...enfin, l'album se clôture sur un titre épique, Bridge to Nowhere qui nous transporte dans les grandes plaines au beau milieu d'une bataille pour le royaume de votre choix...

 Pas de doute, cet album est un voyage et a tout à fait sa place ici sur ce blog.

 Victor Sierra s'apprécie également en live, voici les prochaines dates prévues :
  • 21 juin 2012 - Sisteron, fête de la musique
  • 23 juin 2012 - Chambéry, Le Brin de Zinc
  • 25 août 2012 - Llanfyllin UK, The Workhouse
 Et voici les liens utiles :
 Petit bonus pour terminer, le clip de A Steampunk Symphony, titre présent sur leur EP Secret Page :