mercredi 29 juin 2011

Road Trip en Australie 2010 - Jour 10, Alice Springs

 Samedi 24 avril 2010 :
 Pour commencer, 4 petites heures de route jusqu'à Alice Springs ! En arrivant, la ville nous donne une agréable impression, c'est une oasis dans le désert ! Après un rapide tour -assez inutile- au visitor center, on se ballade dans le joli centre ville, et on opte pour une sorte de bistro où on mange deux bonne salades, qui n'ont rien de light, pour changer ! Puis nous avons été acheter des petits cadeaux...

 Ensuite, en route pour le Desert Park, qui ne nous aura pas couté cher grâce à nos petites réducs ! On y a vu bon nombres d'oiseaux, des kangourous qui dormaient, un "spectacle" de rapaces mais surtout une "noctural house" où nous avons pu voir un bilby et d'autres animaux bizarres du désert !

 Ensuite, après moultes hésitations, nous avons opté pour un hôtel, le Desert Palm Resort où nous avons profité de l'eau (froide) de la piscine. Pour diner, nous sommes allés au fameux et typique Steakhouse de la ville.

 Avant d'aller se coucher, passage au saloon obligé !


 C'est après une bonne nuit que nous quittons Curtin Springs de bonne heure afin de rejoindre Alice Springs, LA ville du centre australien. Mais calmons nous tout de suite, la ville n'est habitée que d'à peine plus de 21 000 habitants ! Mais étant la seule ville d'importance à un millier de kilomètres à la ronde, la ville est donc un étape obligatoire, connue dans le monde entier comme étant le point de départ des excursions à Uluru. Alice Springs se trouve à 1500 km de Darwin, et autant d'Adélaïde. On peut vraiment dire qu'on est pile au centre du continent ! La ville est comme coincée entre les West et East MacDonnell Ranges, une très ancienne chaîne de montagne dont les plus hauts sommets culminent à 1500 mètres. On accède d'ailleurs à la ville (en venant du sud) par la trouée de Heavitree, véritable tranchée dans la montagne qui permet d'entrer dans la ville sans avoir besoin de faire le tour du massif.

 Avant toute chose, nous nous arrêtons au Vistitor Center histoire d'être surs de ne rien rater qui ne serait pas indiqué. A part quelques prospectus sur les hôtels de la ville, rien de très concluant. Sur les conseils du Lonely Planet, nous partons visiter le Alice Springs Desert Park qui regroupe la plupart des espèces du désert australien. Grace à des réductions trouvées dans un petit guide gratuit (Welcome in Northern Territory ou Welcome in the Red Center), l'entrée ne nous coute vraiment pas cher du tout et nous nous lançons à la découverte de la faune du désert accompagnés par un audio guide plus ou moins captivant.


 Le parc est plutôt bien organisé en plusieurs "mondes" reconstituant les différents écosystèmes existant dans le désert avec les animaux qui vont avec. On peut évidemment voir des kangourous avec possibilité d'entrer dans leur enclos et de les approcher de très près alors qu'ils sont en train de dormir à l'ombre, d'entrer dans de grades volières pour observer des perroquets et autres perruches ou encore d'assister à une démonstration de vol de grands rapaces du désert. Mais le véritable intérêt du parc se situe dans sa "Nocturnal House" regroupant les principaux animaux nocturnes du désert australien très difficiles à observer dans la nature. On peut y voir toutes sortes de serpents, araignées, chauves souris géantes et rongeurs mais surtout un bilby, petit masupial vivant dans le désert, de la famille des bandicoots et endémique du territoire australien. Le bilby resemble à un lapin au long nez et il est excessivement difficile d'en observer dans la nature, l'espèce étant gravement menacée depuis l'introduction du lapin dans l'écosystème autralien. En hommage à ce petit animal, les enfants australiens se voient offrir à Pâques des bilbys en chocolat !









 Après cette visite très instructive, nous nous mettons en quête d'un hôtel pour passer la nuit, histoire de changer de notre petit van ! Grâce aux prospectus obtenus au visitor center, nous repérons le Desert Palm Resort, très bel hôtel situé de l'autre côté de la Todd River, une rivière asséchée 95% de l'année et qui donne lieu tous les ans à une régate sur lit de rivière asséchée (20 000 spectateurs chaque année tout de même !). Le Desert Palm Resort propose de dormir dans de petits chalets, vastes et aménagés avec cuisine et terrasse. Et il y à même une piscine, le pied quoi ! La nuit est un petit peu chère, mais tant pis, ça vaut le coup ! Nous prenons nos marques et allons nous baigner dans l'eau glacée de la piscine...et oui, on ne peut pas tout avoir !

Piscine du Desert Palm Resort

 Petit apéro sur la terrasse à base de XXXX achetées à Curtin Springs et direction The Overlanders Steakhouse dans le centre ville. L'endroit est véritablement une institution et ça vaut vraiment le coup d'y manger, même si les prix pratiqués sont tout de même élevés. Il est possible d'y manger toutes sortes de viandes, je choisirai un assortiment de saucisses : crocodile, émeu, chameau et kangourou ! Pour Pauline ce sera vol au vent de croco ! Pour le moins original ! Le décors est bien sur typique, entre vieux saloon et vieille étable, c'est vraiment réussi !

Overlanders Steakhouse

 Evidemment avant de se coucher, direction le Bo's Saloon super bien décoré avec de la bière bien fraiche avec également une cour assez grande à l'arrière du bar pour boire sa bière au "frais". On a vraiment l'impression que toute la ville se retrouve ici pour faire la fête (après le match de footy bien entendu !).




 Nous retournons à notre hôtel pour une nuit fort agréable dans un vrai lit !


vendredi 24 juin 2011

Travel Movie #3 - Une Histoire Vraie (A Straight Story)

 Aujourd'hui, j'ai choisi Une Histoire Vraie de mon réalisateur favori, David Lynch, réalisé en 1999 après Lost Highway et juste avant Mulholland Drive, une sorte de film tampon entre deux de ses films parmi les plus connus et appréciés. Et il est vrai que Une Histoire Vraie est moins connu du grand public et moins apprécié par les fans de Lynch car ce film est vraiment à part dans sa filmographie : un film à l'histoire simple, aux personnages simples, à la mise en scène épurée...bref, étonnant pour un film de Lynch !

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 Le film est l'histoire d'Alvin Straight, 73 ans, à l'aube de sa vie, qui décide d'aller rendre visite à son frère habitant à 300 kilomètres de chez lui, et qui n'est pas très en forme lui non plus. Les deux hommes ne se sont pas vus depuis 10 ans suite à une probable dispute et il semblerait que Alvin vive mal la situation qu'il décide donc d'améliorer avant qu'il ne soit trop tard. Le problème, c'est qu'Alvin n'a pas de voiture. Qu'à cela ne tienne, il fera la route sur sa tondeuse qui ne roule pas à bien plus de 5 km/h.

 David Lynch, tout en réalisant un vrai Road Movie, prend le genre à contre pied. En effet, là où le genre ne prend pas forcément le temps de littéralement prendre son temps du fait de l'urgence du voyage et de ce qu'il implique, Lynch décide de faire progresser son héros extrêmement lentement en nous forçant nous spectateurs à nous intéresser de très près aux paysages qu'il traverse et aux gens qu'il rencontre, finalement à très petite échelle (seulement deux états, là où le road movie classique nous aurait fait traverser le pays tout entier) et à faire d'événements à première vue banals, de vrais moments de vie et de partage.

 La musique d'Angelo Badalamenti nous rappelle de temps en temps que l'on est bien dans un film de Lynch, et la mise en scène, aussi simple que poétique et prodigieuse nous prouve (si cela était encore nécessaire) que Lynch n'a pas forcément besoin d'une histoire tentaculaire pour exprimer son génie.

 Il est clair qu'il ne faut pas s'attendre ici à rencontrer un nain dans une étrange pièce rouge ni à voir Alvin se parler à lui même au téléphone. Une Histoire Vraie est un film simple, vrai, touchant et envoutant, porté par Richard Farnsworth, (gravement malade durant le tournage d'un cancer des os et qui se suicida un an après) qui semble de manière troublante vraiment vivre l'histoire d'Alvin Straight comme si c'était la sienne.

Ci dessous, un montage des plus belles séquences du film :


lundi 20 juin 2011

Road Trip en Australie 2010 - Jour 9, flying over Uluru & the Olgas

 Vendredi 23 avril 2010 :

 Encore une très grosse journée ! On se lève avant le soleil pour le voir se lever sur Uluru. On cherche en vain l'aire pour voir le lever du soleil, on s'arrête finalement sur le bord de la route et on déjeune face à Uluru qui passe par toutes les teintes de rouge. Ensuite, on file sur le parking de la "Mala walk" où nous attend un ranger aux chicos pourries et à l'accent australien très prononcé...mais sympa et très intéressant, même si on a pas tout compris à ses explications !
 On quitte la visite guidée avant la fin car il faut que nous soyons à 10h au camping pour aller survoler les Olgas et Uluru dans un petit avion...vraiment magnifique, même si le pilote était trop jeune selon Pauline pour savoir vraiment bien piloter !
 Après 40 minutes de vol, retour sur le sol (heureusement car Pauline commençait à avoir mal au coeur !). Déjeuner dans un petit resto à Yulara avant de partir pour les Olgas (Kata Tjuta en aborigène) et sa "Valley of the wind", boucle de 7,3 kilomètres mais vraiment magnifique. On y a même vu des perroquets...et des sauterelles.
 Après près de 3 heures de marche, on reprend la route jusqu'à Curtin Springs et son camping gratuit (les douches sont payantes, mais on a décidé qu'elles seraient gratuites aussi !).
 Diner peu raffiné mais romantique au clair de lune et au lit vers 21h...ouh la la comment on était fatigués !


 Et c'est sous un ciel encore rempli d'étoiles que nous nous levons ce vendredi matin. L'objectif de la matinée, voir le soleil se lever sur le rocher pour comparer avec son coucher de la veille. Sur notre plan du parc était indiqué une zone d'observation du lever du soleil, au même titre que celle d'observation du coucher. Nous voilà donc partis à la recherche de ce parking sois-disant aménagé le long de la route faisant le tour de Uluru. Mais après avoir fait la boucle en entier et être revenus à notre point de départ...aucun parking en vue...et on a bien l'impression de ne pas être les seuls à le chercher...et ceci restera le grand mystère de cette journée, car nous ne trouverons jamais ce parking...mais il nous en faut plus pour nous décourager, nous décidons tout simplement d'arrêter le van sur le bord de la route, face à Uluru, tout simplement.


 Histoire de ne pas faire les choses à moitié, on sort le réchaud à gaz et le nutella, et on se prépare le petit déjeuner le plus féérique du monde, face à l'Ayers Rock. Le soleil se lève peu à peu et comme la veille, la roche change de teinte à chaque instant et on en prend plein les yeux encore une fois ! Avec le soleil, l'air se réchauffe petit à petit (et oui il faut mettre un pull dans le désert la nuit !) et on savoure encore quelques instants la vue qui s'offre à nous.





 Nous rangeons nos petites affaires, et allons nous garer sur le parking principal, au pied de la montée du rocher. Il est 8h, nous y retrouvons un ranger qui est au rendez-vous tous les matins à la même heure pour proposer aux touristes une petite balade d'environ 1h30 le long de la Mala Walk (sentier de 1km qui mène à un trou d'eau sur le flan d'Uluru qui se rempli grâce aux eau de pluie, même si c'est difficile à envisager !), avec découvertes de la faune et de la flore ainsi que de des traditions aborigènes, le tout dans un australien qui sent le bush, pas évident de tout saisir ! Mais rien que pour l'atmosphère et la lumière si particulière du matin, on ne regrette pas de s'être levés tôt !

Sturt Desert Peas

 Nous quittons la visite guidée avant la fin pour retourner au camping où nous attend un minibus en direction de l'aéroport de Yulara. Nous avons en effet réservé la veille un survol de 40min de Uluru et des Olgas (cliquer ici pour plus d'infos), forcément un petit peu cher, mais on en rêve depuis des mois, et c'est pas tous les jours qu'on est à Uluru ! Nous voilà donc partis pour l'aéroport en compagnie de notre pilote (déclaré par nous même sosie officiel australien de Grégory Lemarchal) à peine plus vieux que nous, ce qui ne rassure pas trop Pauline ! Avec nous dans le minibus, seulement un autre couple. Nous ne serons donc que 5 dans l'avion ! On arrive vite à l'aéroport (et oui Yulara c'est vraiment pas bien grand !) qui est étrangement désert (c'est notre pilote qui ouvre toutes les portes, espérons qu'il y a quelqu'un dans la tour de contrôle !) et embarquons dans notre tout petit avion. Casque obligatoire pour tout le monde si on veut s'entendre, et c'est parti pour le décollage ! Clairement, ça bouge beaucoup plus que dans un airbus, et ça donne vraiment l'impression qu'il va se casser s'il y a trop de vent ! Mais ces petites sensations sont vite masquées par le paysage juste incroyable qui s'étire devant nous au fur et à mesure que l'on prend de l'altitude. On commence par survoler les Olgas, puis Uluru...40 minutes inoubliables dont voici les plus belles photos :










 Retour sur la terre ferme non sans quelques secousses qui finissent de nous remuer l'estomac, mais ça valait vraiment le coup ! On est pas prêts d'oublier ces 40 minutes !

 Notre pilote nous ramène en bus au camping où nous récupérons notre van direction Yulara pour manger au Gecko's Café histoire de prendre des forces avant d'aller se balader dans les Olgas à environ 40 kilomètres de là.

Kata Tjuta
 Les Olgas, c'est comme Uluru mais en plus grand, plus étendu, comme un amas de petits Ayers Rock. Du coup, c'est au moins aussi beau et impressionnant, mais moins symbolique que le fameux rocher. Il y a deux balades au choix, la Walpa Gorge Walk  (2,6 km) ou la Valley of the Winds Walk (7,4 km). Nous choisissons la seconde, histoire de vraiment profiter un maximum du lieu durant toute l'après midi. De la même manière que pour le tour d'Uluru, nous emportons avec nous beaucoup d'eau car la chaleur est vraiment assommante et il faut s'hydrater vraiment très régulièrement. Le parcours au beau milieu des Olgas est vraiment à couper le souffle, les paysages sont grandioses et c'est aussi très sympa de voir des perruches et autres perroquets s'envoler devant nous ! Encore une ballade crevante mais inoubliable ! Quelle journée !











 Nous remontons dans le van bien content tout de même de s'assoir dans un siège confortable et d'enlever nos chaussures. Ce soir, on ne dort pas à Yulara, il nous faut donc rejoindre Curtin Springs à 85 kilomètres à l'est de Yulara sur la Lasseter Highway. Ce qui est bien à Curtin Springs, ce n'est pas le confort, c'est certain. Mais c'est bien le fait que l'on peut gratuitement poser son van sur un terrain juste à côté de la station pour la nuit. Il faut chercher un petit peu pour trouver un endroit à peu près plat (très important !) et éviter l'émeu qui se balade tranquillement au milieu des campeurs mais le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on est au calme ! Il n'y a évidemment pas d'électricité sur le terrain mais des douches et des sanitaires sont à disposition des backpackers en échange d'une petite contribution financière à régler le lendemain à la station si on s'en est servis...et j'avoue que l'on est partis le lendemain sans rien payer, l'état de propreté et le non-entretien des douches nous y ayant encouragé !


 Nous nous endormons très tôt, après avoir mangé des pâtes ré-hydratées au clair de lune et de lampe de poche. C'est sommaire certes, mais au moins c'est gratuit et puis bon, ce matin, on a quand même survolé Uluru en avion, il ne faudrait pas s'habituer au luxe ! On s'endort des images plein la tête, demain il faut se lever tôt à nouveau, Alice Springs nous attend...

Curtin Springs

jeudi 16 juin 2011

Travel Movie #2 - Point Limite Zéro (Vanishnig Point)

 Avant toute chose, je tiens à citer le site fluctuat.net qui propose une définition du voyage et du Road Movie qui me semble particulièrement juste et pertinente :

 Le voyage est toujours une transition, d'où naissent des possibles insoupçonnés. Au cinéma, partir a souvent pris la forme du road movie, des traversées auscultant un espace et les trajectoires de ceux qui l’habitent. Voyager est à chaque fois l’occasion, pour celui qui donne le mouvement, de se définir ou redéfinir. En quittant quelque chose, quelqu’un, en partant à l’aventure, par nécessité ou sans raison, le monde s’ouvre, se déplie, il tend des miroirs ou invente de nouvelles perspectives, parfois les réduit. Dans bien des cas, peu importe le point de départ ou l’arrivée, ce qui compte c’est de se mouvoir, pour résoudre et comprendre, faire ou défaire, vivre des révélations.
 J'ai décidé aujourd'hui de vous parler du film Point Limite Zéro (Vanishnig Point pour le titre original, très mal traduit pour changer...) réalisé par Richard C. Sarafian en 1971.

 Vanishing point raconte l'ultime journée de Kowalski passée au volant d'une Dodge Challenger RT blanche qu'il doit convoyer de Denver à San Francisco (soit près de 2000 km) en seulement 15 heures. Le timing étant du coup particulièrement serré, notre héros se blinde de crack et explose toutes les limitations de vitesses. La Police ne mettra pas bien longtemps à le prendre en chasse et de démarrer une course poursuite inter-etats à travers l'ouest américain.

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 Dans sa course, Kowalski sera aidé par un animateur radio qui fera de ce dernier un véritable héros médiatique, une star de la sous-culture et du contre-pouvoir, un symbole pour toute une génération qui n'a pas d'autres repères que les ruines des illusions des années 60.

 En effet, il est intéressant de regarder Vanishing Point en comparaison avec Easy Rider. Dans le film de Hopper, nos héros avaient décidé de vivre leur liberté comme bon leur semblait, avec l'espoir qu'ils pourraient faire changer les mentalités. Ils finiront tués en pleine campagne, victimes de leurs illusions. Kowalski lui ne se fait pas d'illusions, il a bien conscience qu'il est impossible de faire changer les mentalités conservatrices américaines, et que tout espoir est vain. Il finira par se suicider, comme face au mur, incapable de vivre dans un monde aux moeurs si étroites, dans un pays refusant de faire évoluer ses mentalités. Mais il ne disparaitra pas avant d'avoir laissé une trace, avant d'être devenu une sorte de martyr.

 Tout comme dans Easy Rider, les paysages de l'ouest américain sont très présents, quoique toutefois moins sublimés (l'espoir étant totalement absent, toute contemplation n'aurait peut-être pas été à sa place).

 Pour l'anecdote, Tarantino fait référence à ce film dans Boulevard de la Mort, une Dodge Challenger étant utilisée dans la dernière course poursuite du film.

 Et pour terminer de vous donner (ou pas !) envie de voir ce chef d'oeuvre, voici la bande annonce :