vendredi 13 mai 2011

Road Trip en Australie 2010 - Jour 5, Glendambo

 Lundi 19 avril :

 Hier soir diner dans le seul endroit allumé de la ville, 1 assiète de Mix Grill chacun et plus faim du tout ! Dépert le matin à 8h, direction Port Augusta où on s'arrête pour acheter des CD et boire un bon milkshake, puis direction le bush ! On massacre une bonne certaine de sauterelles qui viennent s'écraser sur notre pare-brise !
 Arrêt au Hart Lake, lac salé magnifique ! Dès que l'on sort, des dizaines de mouches viennent se poser sur nous, c'est très désagréable !
 On reprend la route pour enfin d'arrêter à Glendambo en plein désert : rien à moins de 116 km ! On pose le van sur son emplacement et le temps de sortir du van, on est attaqués par des mouches...et des moustiques ! Direction la station essence pour acheter du répulsif et des petits filets pour se protéger la tête. Ce soir, on va surement passer la soirée au bar et se coucher tôt !


 Nous nous réveillons donc dans notre petit van dans le camping de Port Wakefield. On prend notre petit déjeuner sous le haillon du van  parce que malgré le soleil, il pleut. L'averse ne dure pas bien longtemps et le soleil s'installe pour a journée !

 Et nous sommes repartis sur la route, avec pour objectif d'atteindre Coober Pedy le lendemain à 749 km de là. Il faut donc que l'on s'en rapproche un maximum aujourd'hui afin d'y arriver demain dans la matinée et ainsi profiter un maximum de la ville, capitale mondiale de l'opale et également connue pour ses habitations troglodytes. La mission du jour est donc de partir vers le nord pour pénétrer dans le bush en suivant la fameuse Stuart Highway, véritable Route 66 australienne qui relie Adélaïde à Darwin en passant par Alice Springs, unique grande ville du centre australien. C'est l'unique route qui permet de relier le Sud au Nord en passant par le centre désertique, ce qui représente exactement 2834 km. Ca donne envie non ?

 Première étape de la journée : Port Augusta et ses 13900 habitants, à 210 km de Port Wakefield. La ville est située à l'extrémité nord du golfe Spencer, ce sera donc la dernière occasion pour nous de voir la mer avant un bon moment.


On the road to Port Augusta
 Au fur et à mesure que nous approchons de Port Augusta, le paysage commence lentement mais surement à changer et à s'assécher, on sent que le bush n'est plus très loin ! Et il est vrai qu'il nous tarde de pénétrer dans ce bush qui nous fait rêver depuis plusieurs mois maintenant ! On va enfin pouvoir vérifier par nous même si la terre du désert australien est aussi rouge qu'il parait ! On arrive en fin de matinée à Port Augusta. L'endroit étant un point de passage obligé pour tous les backpackers voulant tenter l'expérience du bush, on y voit de nombreux vans garés, prêts à affronter le désert (oui je sais j'en fais des tonnes...). Nous profitons donc de nous trouver dans la dernière "grande" ville avant le bush pour faire des réserves d'eau, de glace et de nourriture.


 C'est également ici à Port Augusta que nous achetons les deux CD qui nous tiendront compagnie durant le reste de notre trip. En effet, dans le descriptif de notre van qu'on avait lu sur internet, il était précisé que seul un lecteur de cassettes était présent dans le van. Nous avions donc apporté avec nous quelques cassettes audio que j'avais réussi à emprunter à mon père (l'intégrale des Beatles donc). Quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous avons découvert que le van était en fait équipé d'un lecteur CD ! Nous n'avions évidemment pas apporté le moindre CD.

 La radio c'est sympa, mais dans le désert, ça capte pas. C'est donc pour ça que nous avons décidé d'investir dans un petit peu de musique pour nous accompagner dans le bush. Nous avons acheté deux albums : Ocean Eyes de Owl City et l'excellentissime Cream of Country vol.13 (DVD inclus avec tous les clips s'il vous plaît !) qui deviendront la bande originale de notre voyage ! Soyons honnêtes, autant Ocean Eyes est un CD très sympa, autant Cream of Country vol.13 c'est très mauvais. Mais bon, quand on a que ça à écouter, on finit pas l'apprécier et à même connaître les paroles par cœur (et oui...). Cuz I'm a coutry boy, I got a 4 weel drive...c'est donc sur ces paroles de cowboy que nous entrons dans le bush après avoir dégusté un délicieux milk shake dans un petit café fort sympathique sur Main Street. Je ne me rappelle plus du nom de l'endroit mais si ça en intéresse certains, il était en vente.

 Nous sommes donc fin prêts pour nous enfoncer dans le bush tant attendu ! On tourne un peu avant de trouver la route (et oui, on s'attendait peut être à tomber sur un panneau nous indiquant la direction du bush...) et c'est parti ! En quelques centaines de mètres, on passe de la ville au désert, c'est radical, on passe vraiment du tout au tout en l'espace de quelques minutes ! Au bout de quelques kilomètres on se retrouve dans un véritable nuage de sauterelles (de taille franchement respectable) qui s'explosent littéralement sur notre pare-brise...c'en est presque flippant ! Heureusement, le carnage ne dure pas longtemps, on va dire que c'est comme ça que le bush nous souhaite la bienvenue ! C'est une cérémonie d'ouverture haute en couleur !

The australian Bush
 Nous voilà donc pour de bon dans le désert, le paysage est grandiose on ne croise quasiment aucune voiture, c'est vraiment un changement radical. Nous roulons deux bonnes heures pour parcourir les 200 km qui nous séparent de Woomera et du Lake Hart, l'un des nombreux lacs de sel qui se succèdent le long de la route. Nous nous arrêtons sur le bord de la route et nous marchons jusqu'au bord du lac qui nous offre un paysage aussi lunaire qu’époustouflant. Les différents lacs salés se trouvant dans le désert australien sont en fait les derniers vestiges de l'océan intérieur qui se trouvait là il y a fort fort longtemps!

Lake Hart

 C'est ici que nous faisons pour la première fois connaissance avec les fameuses mouches du bush (bush flies). Et c'est vraiment une rencontre qu'on ne peut oublier. En effet, les mouches sont vraiment partout dans le bush, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles forment une très très grande famille. Le pire c'est qu'elles ont l'air de nous aimer, tellement qu'elles essayent d'explorer nos oreilles, notre nez, notre bouche...au début c'est vraiment très désagréable. Non pas que ça devienne appréciable au bout d'un moment, mais on finit par se faire une raison. Et c'est l'occasion de pratiquer l'Aussie Salute qui consiste tout simplement à faire des mouvements de va et viens devant son visage pour éviter que les mouches ne s'y posent. Et à part se recouvrir la tête à l'aide d'un filet, il n'y a aucune autre solution contre les mouches. Il faut s'y faire quoi...

 La journée est déjà bien entamée, nous décidons donc de pousser jusqu'au village de Glendambo à environ 120 km de là. Nous ne serons ainsi plus qu'à 254 km de Coober Pedy, très faisable en une matinée. Nous arrivons donc à Glendambo et nous sommes accueillis par un panneau comportant les indications suivantes : Welcome to Glendambo, elevation 150m, sheep 22.500, flies 2.000.000aprox, humans 30. Et le pire c'est que c'est vrai.

 Nous garons donc notre van sur l'emplacement de notre choix (on était tout simplement les seuls, donc on avait le choix de l'emplacement). A peine sortis du van, nos amies les mouches nous souhaitent activement la bienvenue, ainsi que leurs collègues les moustiques qui viennent de se réveiller d'une bonne journée de sommeil, bien à même de goûter notre sang frais de français, une saveur rare dans ces contrées. Nous courrons donc jusqu'à la station essence tenue par 2 personnes (soit 6,66% de la population locale pour  acheter du répulsif sous forme de déo bille dont on se badigeonnera tout le corps jour après jour, sans grand succès...c'est donc avec déjà pas mal de boutons qui grattent qu'on va se doucher en bravant les nuées d'insectes plantées devant la lampe des sanitaires. C'est très clair, il va falloir prendre sur soi pour tout ce qui concerne les insectes en tous genre. Le problème c'est qu'en Australie, ils ont la facheuse habitude d'être disproportionnés. Qu'à cela ne tienne, on est dans le bush, on va y rester un petit moment, on va y arriver !

Alone in Glendambo
 Tout beaux tout propres, on se dépêche de rejoindre le bar restaurant du camping pour y boire une bonne grosse bière bien fraîche à l’abri des moustiques. On fait connaissance avec une bande d'australien qui doivent avoir entre 40 et 50 ans, qui habitent la banlieue de Melbourne et qui, pour leurs vacances annuelles vont pêcher le baramundi du côté de Darwin pendant une semaine. Et il ne leur faut pas plus de 3-4 jours pour relier Melbourne à Darwin à raison d'environ 1000 km par jour en tractant leurs bateaux ! Ensuite ils passent une semaine à pêcher, puis route dans l'autre sens dans les mêmes délais ! En gros la distance que l'on parcourt en 2 semaines, il ne leur faut que 4 jours pour le faire !

Australian Beer
 Nous passerons une bonne heure à discuter avec eux de l'Australie, de la France du pourquoi on vient en Australie alors que Paris c'est si joli (c'est d'ailleurs toujours surprenant de constater à quel point la France et son histoire font vraiment rêver les gens à travers le monde, et en particulier les australiens qui semblent touchés par le simple fait que nous soyons français !), etc...et à se faire payer des tournées avant de manger (il me semble) un bon burger avant de retourner en courant à notre van avant que les moustiques nous repèrent et nous dévorent, pour passer une nouvelle nuit (étoilée cette fois !) dans notre petite couchette roulante...

Sunset in Glendambo
 Il paraît que c'est à Glendambo que l'on peut boire le pire café de tout le bush (selon le Lonely Planet). C'est peut-être vrai, on ne l'a pas testé. En tout cas, Glendambo est une ville très marquante car très inattendue et la première de ce genre lorsque l'on vient de Port Augusta. C'est comme faire partie pour un soir d'une petite communauté qui ce soir là, compta 32 habitants.

Une chose est sure, la terre est rouge ici !

16 commentaires:

  1. merci,mais je trouve içi un vrai carnet de voyage ça c'est super!

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  2. Ah, l'Australie, c'était un rêve pour moi lorsque j'étais très jeune, mais je ne désespère pas d'y aller un jour ! Je reviendrai te lire à mon retour des Pyrénées !

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  3. Merci pour ton petit message laissé sur notre blog (les zoreils qui ont du bleu dans les yeux); j'ai fait ma curieuse en parcourant le tien. Félicitations aussi; les photos de Bruges me paraissent carrément exotiques du coup!
    Bonne continuation routard!
    Amandine

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  4. Gare aux bush flies donc...
    Beau compte rendu de voyage.
    Pour info, ta police de caractère se lit difficilement - ceci n'est pas une critique.

    Merci pour ta visite,
    A+ Jean-Claude

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  5. Très joli blog et belles découvertes . Je ne suis jamais encore allée aussi loin . Je ne suis pas la seule à aimer l'aventure du voyage .
    A bientôt .

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  6. bonjour Anthony un bien joli blog de voyage
    la passion de bouger de part le monde
    merci poour la visite
    la connection rame de plus en plus impossible d'ouvrir els blogs ma connection a baissé de 4 giga à 2 giga je reste zen
    mon second blog

    http://sourourgif.over-blog.com/
    BONNE FIN DE SEMAINE

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  7. merci pour ce beau voyage,les photos sont jolies!!
    Bon week end!!à bientôt

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  8. Ca va sembler "bateau" mais c'est "à couper le souffle" !!! Bravo de nous faire partager tout ça !

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  9. Merci pour ta visite.
    Chez toi le voyage est à une autre échelle que dans ma ville de Montauban!
    Je reviendrai de temps en temps m'y balader!

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  10. Merci de votre visite sur notre blog. Ca donne envie d y aller aussi
    Cdt de Las Vegas
    Veronique

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  11. En me baladant sur ton blog, je comprends mieux le gentil Com. que tu as laissé dans mon Salon et je t'en remercie. Si tu as su te perdre sur les beaux et grands chemins d'Australie (un superbe voyage)en t'orientant vers Bruges (j'avais adoré cette ville) je crois finalement que tu es apte pour séjourner quelques temps sur l'île de la Réunion (nous avons bcp aimé) la couleur de la terre (du sable) t'y plaira ;-)
    Bonne route...amitiés d'autres voyageurs !
    Chantal

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  12. Merci pour ta visite
    Je te souhaite un bon voyage dans ce pays qui me fait rêver
    Bonne route
    Béa

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  13. Merci pour le passage dans la "vie du paysage".

    Très intéressant début de road movie autralien. Plein d'insectes là-bas aussi ... ;)

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  14. Salut Anthony, merci pour ta visite. J'ai de la famille installée depuis peu en Australie, cela donne encore plus envie d'aller les voir, enfin les mouches en moins... ;)
    A bientôt sur ton blog
    Nathalie (nattulga.canalblog.com)

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  15. merci pour le voyage ........... j'apprécie à chaque visite Bon dimanche (euh lundi je crois bien ...)

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